Voyant que cette aide ne pouvait faire profiter à une grande masse, nous nous sommes lancé, en 2008, dans la création du Centre d’accueil pour démultiplier les opportunités éducationnelles au niveau Primaire et Secondaire pour ces élèves confrontés à cette situation en leur fournissant des logements communs et une prise en charge, y compris nourriture, habillement, soutien scolaire et sanitaire à court terme. Ce soutien à permis à ces élèves de pouvoir fréquenter les écoles de la ville de Kédougou. C’est ainsi qu’une association, dénommée ASSIACIATION OBARAR, récépissé N˚053/GR.KDG du 27 Décembre 2009 a été mise en place et qui a pour signification entraide en langue Bedik. Au tout début, nous avons commencé à faire des cotisations pour avoir des fonds de démarrage. Les autorités de la région, voyant cela, ont apprécié l’idée et ont accompagné ces jeunes dans la mise en œuvre de ce Projet. En 2009 nous avons commencé le Centre d’accueil dénommé Foyer OBARAR dans une maison que nous avions loué pour y loger une cinquantaines d’élevés pendant 3 ans. Nous avons aussi bénéficié d’une aide financière d’une vingtaine de millions en provenance de Neighbor Ape non-profit organization : http://www.globalgiving.org/projects/conserving-senegals-chimpanzees-through-education/ à travers Mm Jill Pruetz, Ph.D, Professeur Anthropology Texas State University San Marcos, mail jillpruetz@yahoo.fr afin de promouvoir l’accès des jeunes générations à l’éducation, et permettre de surmonter l’obstacle qui est le manque de structure d’accueils pour ces élèves.
Cela nous a permis, en 2012, de construire 2 Bâtiments d’une capacité d’accueil de 35 élèves dont 19 garçons et 16 filles, accompagnés des commodités sociales dont des toilettes, un Magasin, un réfectoire, un puits pour les besoins en eau.
Etant dépourvu de moyens conséquents pour subvenir aux besoins vitaux du foyer, nous étions amenés à pratiquer une gestion participative où chaque parent d’élève devait participer, en nature, pour chaque élève à raison d’1 sac de Riz ou Maïs et 1 sac d’arachide par an et en espèce à hauteur de 5 000f par mois. Pour la restauration, les mamans des élèves se relayaient pour cuisiner au foyer et accomplir les services culinaires.
La surveillance des pensionnaires était assurée par, les pères des élèves qui venaient se relayer. L’initiative a créé, au fil des années, un nouvel élan à l’éducation dans ces contrées où la scolarisation est quasiment impossible à cause des dépenses élevées. D’où l’augmentation de la demande.
Mr Kanté décida de créer une Entreprise dénommée GIE Kanté et Frères Jeunes du Niokolo (KFJN) pour pallier à tous ces maux qui gangrènent la région de Kédougou et tirer profit des opportunités existant.
C’est ainsi que le GIE s’est lancé dans l’aviculture et a créé la Ferme Kanté Volailles en 2015 en démarrant par la production intensive et moderne en janvier 2016 avec une bande de 150 sujets par mois. Il achetait des poussins d’un jour à Dakar et les élevait pendant 45 jours et les mettait ainsi sur le marché pour l’option chair.
